La fantaisie de l’Ombre
Début novembre 2013 est paru le roman de Fantasy Les joyaux Elitiques, mon 5ème ouvrage, qui a depuis était renommé d’après le titre de la saga intégrale de l’oeuvre La fantaisie de l’Ombre.
L’histoire :
« Un enfant des Hommes, abandonné et sauvage, sera bientôt le plus grand maître du mal à avoir foulé la terre. Son ascension est inexorable, et sa détermination implacable.
Un noble Elite, appartenant à la plus glorieuse des races, cède petit à petit à l’appel du pouvoir, repoussant les limites de l’innommable.
Lorsque, après plusieurs siècles, le grand sorcier Cimeriès est enfin au sommet de son pouvoir, une Ombre Noire s’étend à travers les Landes d’Adélaï, et les royaumes des Hommes tombent les uns après les autres. Quel espoir reste-t-il à ceux qui refusent de plier ? »
« Les joyaux Elitiques » propose une histoire prenante, qui revisite avec bonheur tous les canons de la Fantasy. Le final est incroyable, puisqu’il permet de déboucher sur deux fins différentes qui ouvrent et referment le récit.
Cette œuvre est disponible sur Amazon, en version Broché de très belle qualité (354 pages) et en téléchargement sur Kindle, en lecture sur Smartphone et Tablettes grâce à l’application Amazon, ou en lecture sur tous les PC/MAC.
Une page dédiée sur Facebook vous permettra de grappiller plein d’informations complémentaires et de découvrir des lieux, des objets et des personnages emblématiques de cette grande épopée: https://www.facebook.com/lesjoyauxelitiques
Disponible également à la FNAC à ce lien : http://www4.fnac.com/livre-numerique/a9181855/paul-blanchot-Les-joyaux-Elitiques#FORMAT=ePub
Et sur LULU : http://www.lulu.com/shop/paul-blanchot/les-joyaux-elitiques/ebook/product-22411765.html
La carte des « Landes d’Adélaï » est incluse dans le roman, mais en version noir et blanc. Après l’avoir conçue de mon côté, une artiste y a apporté la touche finale (merci à mon épouse Anna) :
Genèse de cette épopée de Fantasy:
Tout roman débute par une image, un tableau souvent saisissant, qui donne le ton et l’énergie de l’histoire qui va en naître. C’est parfois une fin en apothéose, un début survolté, un épisode clé qui fait tout basculer. En l’occurrence, j’avais fait un rêve dont il m’était resté deux/trois clichés très forts. L’univers dans lequel se déroulait ce rêve était très proche d’un roman de Tolkien (peut-être inspiré par tous les films incroyables que l’on a pu voir récemment).
Je rêvais tout d’abord d’un homme, arrivant dans des montagnes élevées. Et là, il assiste à un combat. Tout un village de sauvages est réuni là, et au fond d’un ravin, un jeune enfant sauvage et barbare, combat plusieurs sangliers. Et ce fut comme une révélation, cet enfant allait devenir l’un des plus grands maîtres du mal à avoir foulé cette terre. Ce dessinait déjà l’histoire d’une genèse, celle de l’ascension au pouvoir de ce sorcier démoniaque.
L’image suivante était la paroi d’un volcan, envahi de laves. Contrairement à l’image qui pourrait à tous nous venir à l’esprit, là notre enfant, devenu adolescent, courait au milieu des laves, escaladant la pente, le regard rivé vers le sommet. Et gisait un pouvoir millénaire, une force de la nature, effrayante, redoutable, née du volcan lui-même. Notre « héros » allait affronter ce pouvoir, pour tenter de lui voler sa magie.
Et il y avait, enfin, une dernière image, complètement autre: une cité sur une île au milieu de l’océan. Et là, un être supérieur , mais rongé par une soif insatiable de pouvoir, tournait les yeux vers le haut d’une tour, où se trouvait un joyau précieux, synonyme de pouvoir et de domination. Et plus que tout, il voulait s’en emparer.
Voilà ! Ce sont les trois images qui sont à l’origine du roman. Le reste fut pioché de ci de là. Je me suis permis d’écrire que ce roman puisait à toutes les sources de la Fantasy. Et pour tout ceux qui vivent au quotidien dans ces univers, ils retrouveront plein de standards qui font la base de la Fantasy, et qu’on aime retrouver dans les romans qu’on lit: les héros, les sorciers, les pouvoirs magiques, les objets enchantés, les créatures incroyables, les grandes batailles, les trahisons, l’amour et les épopées. On pourrait rajouter aussi les voyages, les traques, les pièges, les cités grandioses et fabuleuses, les races nombreuses et si différentes les unes des autres.
En parlant des races :
Les Nibels, furent créés en référence à l’anneau de Nibelungen.
Les Elites, portent bien leur nom – je trouve – car c’est une race dont on dit que chaque membre pourrait passer pour un roi auprès des autres races.
Les Hommes, sont ce qu’ils sont, avec leurs alliances glorieuses, leurs amours, leurs sacrifices, et leurs guerres fratricides.
Les Hom’mis, sont tirés de l’appellation mi-homme, en référence aux lutins, gnomes et autres petites gens, que l’on peut voir par exemple dans les récits de Tolkien.
J’écrivis pour ce roman 11 chapitres, qui racontent l’ascension d’un nouveau maître du mal, jusqu’à ce qu’il lance son assaut à travers les Landes d’Adélaï. Le roman finissait au milieu d’une immense bataille, avec le face à face entre le roi Léogrov et le sorcier infernal.
Il manquait clairement des héros face à un tel monstre. C’est là que, dans mon esprit tout au moins, commence le « Chant d’Oganquin et Brethelyr ». C’est l’apparition de deux héros, un Homme et un Elite, dont chacun à maille à partir avec le sorcier démoniaque. J’écrivis ainsi deux autres chapitres, pour terminer le premier livre, dans lequel nos héros affrontaient et parvenaient à… vous verrez bien. En tout cas, un antagonisme naquit à cet instant entre nos héros et le Sorcier des Ombres.
Commence alors le livre Deux, avec d’abord 13 chapitres, auxquels ce sont finalement rajoutés 2 autres, en toute fin d’écriture (dans les deux dernières semaines avant la parution ! Enfin non, j’ai passé un week-end, à écrire vingt pages, qui remodelaient les sept ou huit derniers chapitres, puis j’ai passé les deux semaines à corriger à deux reprises le roman final).
Sans vouloir faire de spoilers, la conquête du maître du mal s’étend à présent à travers toutes les Landes d’Adélaï, et de nouveaux royaumes humains s’opposent au grand ennemi. Une quête, au premier aspect banale, va finalement entraîner nos deux héros dans une grande épopée. J’avais eu alors une autre vision, née d’un champ de bataille : le sorcier se retrouvait à la fin du roman à affronter un groupe issu de toutes les races réunies des Landes d’Adélaï. Le combat le mettait aux prises avec une vingtaine d’adversaires, résolus et vaillants, et ils étaient bien assez pour espérer avoir une petite chance de l’emporter.
La suite du roman s’écrivit comme dans un rêve : au cours du seul mois d’août 2013, j’écrivis les 13 chapitres (largement plus longs que les treize premiers) faisant passer le roman d’une soixantaine de pages à cent cinquante. J’avais sacrifié un de mes personnages clés, Ablaz, d’une manière beaucoup trop rapide. Et je voulais remédier à ça. Il manquait aussi un élément fort à l’aventure de nos héros. J’enrichis d’abord tout le roman de maints historiques complémentaires, gagnant encore près de vingt pages de récit, et ceci me motiva à écrire encore deux autres chapitres.
S’insérèrent dans l’histoire, le chapitre de l’invasion du palais d’Acacia et l’assaut sur la ville fortifiée d’Exilles (où je rends hommage à un grand architecte militaire français) . Voilà ! Ne restait que le final, que je trouvais… trop rapide. Et j’eus soudain l’idée de faire coïncider ce final avec le début d’un autre roman (que je souhaitais écrire depuis longtemps). Ce roman s’appelait d’ors et déjà « la fantaisie de l’ombre », et vu que « les joyaux Elitiques » présentaient un personnage s’appelant l’Ombre Noire, le titre devint « la fantaisie de l’Ombre », avec juste une majuscule en plus.
Ces rebondissements ont permis de conserver le tout premier final, qui me semblait très bien… mais sachez déjà que je vous réserve des surprises ! Il faudra être patient pour les découvrir, les choses pouvant encore évoluer entre temps.
J’espère que ce roman vous plaira. Bonne lecture !
NOTA BENE :
Le lecteur trouvera probablement dans ce roman des similitudes avec les œuvres du grand écrivain cité plus haut. A l’origine, ce récit avait été pensé comme une suite à l’une de ses œuvres, et aurait pu se dérouler, par exemple, au cours du quatrième âge, celui des Hommes.
L’aval ne fut pas reçu de la part du Tolkien Estate de publier le livre tel quel. Il fut donc complètement réécrit, et s’éloigna dés lors de la suite originelle qui avait été prévue. Si quelques points de ressemblance demeurent forcément, ils servent une histoire originale et inédite, cohérente dans son fond et sa forme. Et, je trouve, constitue dès lors un bel hommage rendu à ce grand auteur, inventeur du genre : Fantasy.
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