Archiver pour juin 2017
Posté le 28 juin 2017 - par paul blanchot
50.000
Ce blog existe depuis bientôt 4 ans, et on vient de dépasser les 50.000 visites.
UN GRAND MERCI à tous de me suivre, de vous intéresser à la littérature, aux jeux, ainsi qu’à ce que je peux vous raconter comme bêtises ^_^
Hier, je finissais d’apporter les dernières corrections à mon prochain roman (dont je vous parle depuis un moment). J’espère pouvoir passer bientôt aux Beta Lecture, il faut voir ça avec mon éditeur maintenant. Et ensuite on pourra envisager la parution. Vraiment hâte.
J’ai reçu également un super commentaire pour mon récit La Crise, extrait de l’anthologie d’épouvante Veillées funèbres. Merci à Nahtalie Friquet pour ce retour 4 étoiles :
« Jean, policier, trouve sa maison déserte en rentrant de sa journée de travail.Un horrible pressentiment s’immisce alors dans son esprit…….
Après « conducteur de nuit » que j’ai beaucoup apprécié, Paul Blanchot réussit, malgré un récit court à nous angoisser et nous sidérer.
La nouvelle commence piano pour aller crescendo.
Avec cette histoire originale et sordide, l’auteur mise sur l’atmosphère tendue qui nous oblige à le lire d’une traite.
Mon seul regret, j’en voulais plus!!!!!
Avec un sujet tel que celui-là, il y avait matière à extrapoler.
Une nouvelle que je vous recommande. »
On poursuit nos aventures, bonne journée ! Encore de grands grands merci !
Posté le 24 juin 2017 - par paul blanchot
Tenir la distance : commencer, continuer et finir d’écrire un roman
Quelle satisfaction lorsque vous pouvez feuilleter les centaines de pages de votre manuscrit ! Que de temps dépensé, d’énergie, de motivation et de sueur il vous aura fallu pour parvenir à ce résultat…
Pourtant vous le savez comme moi, un danger vous poursuit tout au long de votre processus d’écriture, celui de ne jamais parvenir au terme de ce que vous avez entrepris. Pour empêcher cela, quelques conseils :
Commencer son roman
Pour ma part, j’essaye de commencer un nouvel ouvrage pendant une période de congés. Disposer de deux ou trois semaines va vous permettre de vous lancer à fond dans votre livre, d’écrire peut-être au moins une cinquantaine de pages, poser la situation, bien présenter vos personnages, et introduire plusieurs péripéties…
Cette première course en avant, un peu effrénée dans l’idéal, vous apportera déjà de la matière et un vrai début de roman. Il s’agit d’une base, d’un premier pas franchi qui vous fera dire jusqu’au bout que le roman existe, qu’il est déjà consistant et qu’il ne faut pas s’arrêter après un si bon départ.
SURTOUT ne vous arrêtez pas aux deux ou trois premières pages, souvent pas très bonnes (car les plus difficiles à écrire), vous aurez tout le temps d’y revenir ensuite, lorsque vous maîtriserez parfaitement le sujet.
Si vous avez vraiment du mal même avec une entame de romans, apprenez à faire des Nouvelles, c’est un très bon exercice, qui vous permet de « finir » plus facilement un récit complet.
Continuer son roman
A mon sens, il s’agit de l’épreuve la plus difficile, on peut se perdre dans son propre roman, être dépassé par la tâche, bloqué par un passage qui ne s’écrit pas, et perdre toute motivation.
Outre le conseil d’Ecrire coûte que coûte, voici deux méthodes à vous de voir celle qui vous convient :
- Soit écrire ce que vous maîtrisez ! Si vous avez bien en tête certaines des péripéties suivantes, une scène forte, un passage qui vous titille, faites ceux-là en premier (y compris la fin de l’histoire). Votre roman s’étoffera encore, vous rapprochant du résultat final, et vous motivant à faire encore plus d’efforts,
- Sinon, écrire vraiment ce qui vous bloque, n’importe comment, c’est pas grave, le but réel est d’avancer. En vous forçant à vous mettre sur ce qui vous bloque, en vous obligeant à trouver des solutions, elles viennent souvent toutes seules. L’idée ici est de ne pas les repousser (ad vitam comme on dit), sinon cela ne s’arrêtera jamais,
Achever son roman
Après tout le mal que vous vous êtes donné, ce serait vraiment dommage d’arrêter en cours de route. Vous allez pas vous faire embêter (pour être gentil) par quelques petites chapitres.
ALLEZ ! On se remet au boulot… On sublime le roman, on s’y met à fond ! Lorsque le plus dur est derrière soi, la fin du chemin est souvent la plus simple. On en devient fébrile et impatient. Donc il ne faut pas non plus brûler les étapes, rester motivé à écrire régulièrement, à ne rien bâcler.
On ne lâche rien !
Après commenceront les corrections, mais prenez toujours un « long » moment pour vous reposer, et vous couper de votre oeuvre. Le regard neuf que vous y porterez par la suite sera très utile. Et on ne laisse pas son récit mourir dans un tiroir ou un disque dur ^_^
A bientôt, bises
Paul
Posté le 19 juin 2017 - par paul blanchot
Le jour de son mariage
Le jour de son mariage, Ciarane scelle son destin. Assistez à sa rébellion :
https://ivrebook.wordpress.com/2016/11/25/mortis-de-paul-blanchot/
« Dans la seconde, toutes les portes grandes ouvertes, la déesse de la Mort s’empara de son corps autant que de son âme. Ton épouse ne lutta pas, ne voulut ni survivre, ni dominer, ni engranger du pouvoir. Non ! Elle abandonna tout pour cesser de vivre. Imagines-tu quel dessèchement chez ce pauvre être, un dessèchement à ce point total qu’elle renonça même à son existence, pour que la déesse exerce sa vengeance. En plusieurs millénaires, aucun porteur de dieu ne désira la Mort comme elle la désira alors. Qui aurait été assez fou pour vouloir un tel pouvoir ? Pour offrir la terre à une telle essence. Quelle ironie !
Et que ressentit l’empereur Solaris ? Allez savoir…
Le souverain hurla en tirant son glaive solaire, il harangua les dieux encore présents de venir à son aide pour bannir cette folie. Mais Mortis balaya les présences spectrales des divinités d’un revers de la main ; et une brume se répandit autour d’elle, combattue par la seule lumière du dieu-guerrier, une brume qui tua tous les convives dont elle s’empara. Et ces derniers se relevèrent après quelques secondes ; car si elle avait mortifié leurs corps, elle avait pris soin de sceller leurs âmes pour que jamais ils ne trouvent le repos. Et ils s’avancèrent pour combattre à ses côtés.
Connais-tu le prénom de notre souverain ? Peu s’en souviennent ! À sa naissance, il fut nommé Saraid, l’Excellence. Le souverain parfait au demeurant : violeur d’enfants, concupiscent, imbu de son pouvoir et de sa domination sur Solaris. Oh, le dieu en a profité lui aussi, batifolant avec les plus belles reines, guerroyant jusqu’à plus soif, asservissant et pliant les royaumes lointains à sa botte, abusant des triomphes et des esclaves de tout sexe. Un tel dieu ne supporte aucune opposition, aucune rebuffade. Dans son armure d’or pur, Solaris bondit face à la puissance prodigieuse de son épouse éternelle, celle qu’il avait désirée, couvée et rudoyée depuis l’enfance en désespérant de la voir devenir femme ».
Avec une superbe couverture de Vael Cat ^_^
Je vous mets aussi la page du roman Mortis… Et plein de Chroniques déjà reçues.
Une bonne semaine à vous !
Posté le 13 juin 2017 - par paul blanchot
Analyser son propre livre
Bien que certains soient tentés d’écrire comme cela leur vient, et c’est une méthode comme une autre, lorsque vous arrivez vers la fin de votre manuscrit, avec le désir d’en tirer le meilleur, et donc de l’améliorer au mieux, il peut être intéressant de se lancer dans une analyse de votre livre.
Comment procéder ?
Un livre se découpe en chapitre, donc je vous conseille de prendre quelques feuilles blanches et de noter chaque chapitre, titre et résumé des faits, puis un espace blanc.
Vous pouvez ensuite vous poser les questions suivantes : y a-t-il un élément de suspense en début, milieu ou fin de chapitre ? Quelle accroche permet de garder le lecteur intéressé par ce qu’il lit ? L’histoire progresse-t-elle ou est-ce un passage de transition ? Quelle place ai-je accordé à mes personnages ?
Avez-vous placé un élément fort : rebondissement, péripétie incroyable, coup de théâtre ou autre ?
Oui, mais à quoi ça sert ?
En ayant répondu à toutes ces questions, pour l’ensemble des chapitres, vous allez vous retrouver – peut-être – avec des zones vides, des faiblesses dans le scénario, des personnages pas assez présents ou travaillés, des absences de tel ou tel élément, baisse de rythme, chapitre un peu trop plat, que sais-je encore ?!
Et le fait de réfléchir à tout cela devrait faire naître des idées complémentaires, et vous permettre d’enrichir votre récit, avant la phase finale d’affinage et de recentrage sur l’essentiel. Selon moi, l’un des pires défauts d’un ouvrage et ce qui est absent, qui n’a pas été suffisamment réfléchi pour donner ce sentiment de réalité exacte à votre récit.
Il suffira parfois d’une petite phrase pour suggérer, rajouter une interrogation, un rappel bienvenu ou autre.
Pourquoi faire tout ça ?
Je garde toujours en tête cet exemple d’un interview Alfred Hitchcock à propos du suspense :
« Pour le suspense, le public sait que la bombe est là et que dans cinq minutes la bombe explose. C’est le suspense quand le public sait que la bombe est là. Quand le public ne connaît pas, c’est une surprise. J’aime le suspense perçu »
Car le rôle de l’écrivain est de manipuler le lecteur, de l’entraîner à éprouver des émotions, de faire en sorte que tout le roman soit un cheminement émotionnel, qui va le faire trembler, pleurer, éprouver, s’angoisser, et s’émouvoir.
Aussi l’analyse que je vous propose, en sus du travail réalisé lors de l’écriture, va vous permettre de bien vous assurer que le cheminement prévu est parfait, ou s’en approche…
Allez, bon courage amis écrivains ^_^ Et à bientôt ! Bises
Paul
Posté le 8 juin 2017 - par paul blanchot
Fantasy, quand tu nous tiens…
Posté le 1 juin 2017 - par paul blanchot
Un super soutien
Bonsoir à tous,
Vous avez été nombreux à profiter de l’offre réalisée en Mai, je tenais donc à vous adresser un vif et appuyé remerciement ! On est peu de choses, mais avec vous ça passe mieux…
Bref vous l’aurez compris, ce fut un bel encouragement pour moi. Une vive satisfaction. Et on continue l’aventure, évidemment, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin.
Alors à bientôt pour la suite !